"Si l'art n'a pas de patrie, les artistes en ont une." Camille Saint-Saëns

"Un seul rêve est plus puissant qu'un millier de réalités." J.R.R. Tolkien

samedi 25 janvier 2014

4ème Tournoi des Nouvellistes - 8ème de finale n°2 : Olivier Jarrige / Anne Muller








8ème de finale n°2   







Vous trouverez ci-dessous le planning des duels du 4ème tournoi. 
Cliquez sur l'icône pour le visualiser.





Le 4ème Tournoi des Nouvellistes est à présent ouvert ! Il s'achèvera le 02 mai au soir. 

Le deuxième 8ème de finale opposera :
Olivier Jarrige ("L'hydre du Lerne") à Anne Muller ("Dernier soupir").


Lisez ces deux nouvelles et votez ensuite, grâce au module situé tout en bas de cet article, pour votre texte préféré. Vous avez une semaine, jusqu'au vendredi 31 janvier 2014, 23h59, pour voter. 
Un autre vote sera pris en compte, celui de notre comité de lecture, composé d'Adeline Neetesonne, Anthony Boulanger, Pascal Bléval aka Scalp, Sylvain Desvaux aka Shangry et Aramis Mousquetayre
Le vote du public et le vote du jury compteront chacun pour 50% du résultat final. Le texte ayant reçu le pourcentage de voix le plus élevé sera déclaré vainqueur du duel et qualifié pour le tour suivant.



Exemple



vote du public (en %) vote du jury (en %) total des deux votes moyenne (en %)
nouvelle "A" 27 75 102 51
nouvelle "B" 73 25 98 49


 La nouvelle gagnante serait dans ce cas la nouvelle "A".




N'hésitez pas à donner votre avis sur ces nouvelles dans un commentaire, en fin d'article. Pour cela, cliquez sur le titre de l'article pour voir ce dernier en entier et descendez jusqu'en bas. Un espace réservé aux commentaires s'y trouve.

Bonne lecture et bonne chance aux duellistes !
 


.
 .


"L'HYDRE DU LERNE"

"DERNIER SOUPIR"

de

de

Olivier Jarrige

Anne Muller

http://reves-d-un-soir.over-blog.com/







VERSION PDF

VERSION PDF

cliquez sur l'icône pdf ci-dessous 
pour visualiser le texte

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http://ahp.li/0d42ebe045415e004288.pdf
http://ahp.li/4606615c53652616b660.pdf







LECTURE EN LIGNE LECTURE EN LIGNE



VOTE DU PUBLIC (en %) :
42,59 % (23 votes sur 54)

VOTE DU PUBLIC (en %) :
57,41 % (31 votes sur 54)

VOTE DU JURY (en %) :
80 % (4 votes sur 5)

VOTE DU JURY (en %) :
20 % (1 vote sur 5)

Résultat final (moyenne en %) : 61,295 %
VAINQUEUR
Résultat final (moyenne en %) : 38,705 %







 




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Je précise que les textes sont publiés tels qu'ils nous ont été transmis. Nous ne les corrigeons pas. Il appartient donc aux auteurs d'envoyer des nouvelles relues afin que les lecteurs ne sanctionnent pas les problèmes de conjugaison, de syntaxe ou d'orthographe. 


Pour en savoir plus sur les auteurs, rien de mieux que de se rendre sur leur site / blog / page facebook. 
Pour connaître les adresses, 
rendez-vous à cet endroit.




TOURNOI DES NOUVELLISTES


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14 commentaires:

  1. que la semaine commence^^
    Olivier, ta nouvelle m'a enchantée ! des images plein les yeux, une ambiance qui roule, des persos qui pulsent, et un monstre trop méchant. C'est super dur d'arriver a terminer une histoire, enfin, les nouvelles, on le sait, c'est pas trop mon truc, j'ai du mal, donc je sais que c'est un challenge a chaque fois. Et voila, du coup, et je le dis très humblement, ta fin me laisse sur.. ma faim. ( notez l'effort du jeu de mot pourrit xD) erf ça manque de quelque chose à mon goût qui donne un effet de "pas finit" et un gros point d'interrogation s'est subitement matérialisé au dessus de ma tête.

    A part ça, vraiment très bien. c'est un plaisir de partager cette semaine avec toi. :)

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    Réponses
    1. Bonjour,
      Merci de votre enthousiasme et content que ça vous ai plus ( au moins à vous apparemment...!). Il est vrai que face à la qualité d'écriture de votre nouvelle la mienne me semble un peu légère! Mais l'idée était juste d'essayer d'écrire un truc qui roule vite...
      La fin, que j'ai voulu identique au début était pour montrer qu'Hercule est loin d'en avoir fini avec ses travaux, et surtout c'est un clin d'œil à un film de science fiction ( il y en a d'ailleurs d'autres dans le texte...!) à deviner...;-)
      Encore merci ( j'ai jeté un coup d'œil à votre blog, bravo..) et bonne semaine,
      Olivier

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  2. Bonjour,
    J'ai été étonné par le texte "dernier soupir". S'il n'est certes pas mal écrit (malgré un certain nombre de fautes), je ne trouve pas qu'il se rattache au genre "nouvelle". Il présente des photos successives liées par un tissu assez fragile. Je le classerais plus comme une sorte de synopsis pour un texte plus long, avec quelques scènes détaillées par avance.
    Dans tous les cas, que le meilleur texte l'emporte !
    Mormir

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  3. J'ai bien aimé L'Hydre du LERNE. On peut reprocher à ce texte sa fin un peu plate (manque de chute : étant donné que Zeus explique tout haut le plan avant que Hercule ne l'exécute, l'effet providentiel de cette idée disparait) et son manque de tension (on n'a jamais peur pour Hercule : il est tellement fort que, même à la fin de la nouvelle, il n'est pas vraiment en détresse ; en résulte une sorte de distance qui s'instaure entre lui et le lecteur car on ne peut pas vraiment s'identifier à lui) mais j'ai justement trouvé que cela lui donne une « esthétique de jeu vidéo » assez sympa (personnellement, je me suis figuré ce demi-dieu à barbe et à cigare sous les traits de Sarge, le personnage emblématique de Quake III Arena ; d'où une certaine nostalgie de mes années adolescentes, merci pour cela). D'autre part, je ne suis pas certain que les références mythologiques étaient nécessaires ; le procédé manque en tout cas de subtilité à mon goût (mais bon : on ne peut pas vraiment dire que cette nouvelle l'est, subtile). Reste que cette lecture m'a amusé ; c'est le principal.

    J'ai eu davantage de difficultés à entrer dans Dernier Soupir. J'ai vraiment eu le sentiment de lire un résumé de roman en cinq pages plutôt qu'une nouvelle. Les basculements incessants d'une temporalité à l'autre (qui, ici aussi, ruinent tout à fait l'effet de chute) n'apportent pas grand-chose au texte, à mon sens, mais en compliquent certainement la lecture. Et les ellipses (notamment le « Dix années s'étaient écoulées ») sont encore plus frustrantes. Je pense qu'il aurait mieux valu se centrer sur l'épisode de la première mission d'Elen et de sa rencontre avec Albin (le centre de la nouvelle, donc) sans le prolonger de façon aussi sommaire dans les pages quatre et cinq. Là, on dirait qu'une partie de l'histoire est bien tracée, mais qu'une autre ne l'est qu'en pointillés. Or, je n'ai jamais été un grand fan des jeux de « point à point ».
    Sur le fond, l'univers de cette nouvelle m'a évoqué celui de Mercedes Lackey. Mais il est difficile de vraiment juger de sa qualité sur un échantillon aussi réduit, car il ne peut dès lors que manquer de profondeur...

    Enfin, j'ai repéré des fautes d'orthographe dans les deux nouvelles. C'est vraiment dommage, je trouve, car certaines auraient pu être très aisément corrigées...

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  4. « L’Hydre du Lerne » n’est pas le genre de lectures auxquelles j’adhère habituellement. Mais là, je me suis laissé prendre au jeu ! Le personnage est attachant et l’univers bien décrit. De fait, on « entre » aisément dans l’histoire. C’est dynamique et vif. Et puis la référence aux travaux d’Hercule, c’est bien trouvé ! Cette nouvelle se laisse lire aisément. Dommage que çà s’arrête si vite !
    Quant à « dernier soupir », je rejoins le commentaire précédent qui explique (bien mieux que je ne l’aurais fait) pourquoi je ne suis pas rentrée dans l’histoire, malgré un joli style et des idées.
    En définitive, c’est vraiment super ce lire ces nouvelles sorties d’une imagination fertile. C’est un vrai plaisir de les (vous) découvrir, avec l’effet surprise en plus, car on ignore sur quoi on va tomber.
    Merci à vous et bonne suite (et bonne chance aussi à vous deux !)

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  5. Pas évident de choisir, les deux nouvelles se valent je trouve, chacune avec son ambiance propre. J'ai aimé le côté humoristique de l'hydre, et le côté tragique du dernier soupir...

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  6. Bravo aux deux candidats.
    Je rejoins les avis précédents en ce qui concerne "dernier soupir". Je ne suis pas du tout rentré dans l'histoire, la trame générale étant beaucoup trop compliquée et le style trop pesant... comme si l'auteur avait voulu étaler d'un seul coup toutes ses capacités. du coup, le texte perd en lisibilité, ce qui est dommage car l'univers est très riche.
    "L'hydre de lerne" m'a amusé. pas prise de tête pour un sou, avec une écriture très visuelle, j'avais l'impression de jouer à Warhammer 40 000. Cependant les descriptions des combats prennent le dessus sur la trame qui est tout de même simpliste, et la fin manque de punch. Mais le rythme infernal et la côté déjanté sont plaisants et compensent ces défauts.

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  7. Mon avis sur les deux textes:

    L'hydre du lerne: Un ton décalé, un personnage fort en gueule et clairement caractérisé (hercule), un clin d'œil joliment adressé à la mythologie à la sauce SF. Une franche réussite à mes yeux, une très bonne tranche de détente dans un monde de brut.
    Bravo !

    Dernier soupir:
    Un contexte intéressant, qui mériterait de notables approfondissements. Mais je trouve que le texte présente quelques incohérences: il est plus qu'étonnant qu'Elen n'accomplisse pas son devoir en tant qu'ambassadrice.
    L'une des faiblesses que je vois également dans ce texte, c'est qu'on connaît la fin dès le début. On SAIT que ça se termine mal pour le peuple d'Elen.
    L'autre étant que je ne comprends pas vraiment pourquoi Elen se laisse embarquer dans la lutte menée par le parti de la libération. Il n'y a pas de réelle explication de cela, dans le texte. Et du coup, Albin ne remplit pas sa promesse d'emmener Elen voir le roi, et Elen ne va pas voir le roi. En temps qu'ambassadrice, ça la fout mal, je trouve.
    Il eut été plus logique qu'elle aille voir le roi, car elle a quand même une tache importante à accomplir, puis qu'elle rende compte à son père, puis qu'ensuite seulement, elle retourne à la cité des Sevinills pour "revoir Albin", l'homme dont elle est éprise.

    Pour autant, cette jeune femme idéaliste me paraît bien dépeinte et la description de ses pensées intéressante.
    En résumé, ce texte aurait mérité d'être plus long, afin de faire accomplir sa tache d'ambassadrice par Elen. Là, la raison pour laquelle elle abandonne sa mission et trahit ainsi les siens n'est pas claire, ou pas crédible en l'état.

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    1. Merci à tous les commentaires et critiques pertinentes et intéressantes. C'est à la fois constructif et curieux comme sensations et impressions le regard que porte des lecteurs inconnus sur la nouvelle que l'on a écrit...
      En tout cas, j'en suis preneur...!
      Olivier

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  8. Je rejoins mon "adversaire" ( en toute sympathie) pour remercier les auteurs des commentaires.
    Ecrire une nouvelle est une exercice loin d'être simple ! Aller court et a l'essentiel sans perdre l'âme de l'histoire, là est tout le talent nécessaire ( que je n'ai pas xD). J'ai besoin de place, de pages, de temps, définitivement. mais je continuerai a participer, ne serait-ce que pour partager un moment avec les autres auteurs, et soutenir Nouveau Monde avec le peu que je peux faire. en tout cas, merci pour vos lectures et votre implication a nous donner des retours. C'est très enrichissant. (Et je partage un peu vos avis sur les manques de précisions de ma nouvelle ^^ pas de plaaaaaceuuuh :'( ) je ferais mieux la prochaine fois, promis^^

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  9. Olivier bravo, j'aurais voté pour toi si j'avais retenu l'échéance du vendredi minuit! Le cinéma intérieur fonctionne tout de suite, humour et écriture accrocheuse sont au rendez vous. Par contre tes précédentes nouvelles nous avaient habituées à mieux pour la chute finale, voir même pour la mise en place du contexte, de l'univers où se déroule la nouvelle.
    Anne, désolé, le style de l'écriture est bon mais l'histoire est laborieuse à lire pour une nouvelle. Il manque de concision pour l'exercice à mon goût.
    Merci à vous deux.
    Laurent.

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  10. Le vote du public n’ayant pas dégagé une majorité de plus de 60 %, il ne pouvait en aucun cas contrebalancer celui du jury. Tant mieux !

    Au risque de passer pour un mauvais coucheur, voir mes précédentes critiques, je ne suis pas emballé par ces deux textes. J’y ai trouvé beaucoup de fautes et de maladresses. Si la forme ne m’a pas plu, le fond non plus.

    L’hydre du Lerne : il y a beaucoup d’invraisemblances. Je ne parle pas, bien sûr, de celles propres au genre « fantaisie galactique » dont fourmillent les Star War, Cosmos 99, et autres Star Trek ; pesanteur, orientation nord-sud, haut-bas, dans l’espace, voyage à vitesse supra-luminique, communication instantanée sur des distances de plusieurs parsecs… Plein de trucs m’ont gêné : entre autres la « mitrailleuse lourde », un peu lourde pour Hercule (Rambo se contente d’un fusil mitrailleur, fonctionnant avec des bandes, pas des chargeurs !), approvisionnée « à l’ancienne », avec des balles de plomb, alors que dans ce lointain futur, elle doit être aussi efficace que pour un soldat d’aujourd’hui un lance-pierre pour dégommer un char Leclerc. Et ne parlons pas du couteau ! Il y a confusion entre l’année de lumière, unité de distance, et l’année, unité de temps. Bon, c’est le genre qui veut ça entends-je répliquer les non-pinailleurs. Et l’auteur a quand même pris la peine, par souci de réalisme, de placer l’adverbe « silencieusement » dans sa description de l’explosion finale ; c’est vrai, y’en a marre des astronefs qui font un boucan d’enfer en passant devant la caméra. Mais, d’un autre côté, pourquoi l’explosion illuminerait-elle les étoiles « proches », situées à moins de 10 années de lumière ? Qui n’ont pas besoin de ça pour être lumineuses, et devront attendre quand même quelque temps avant que le flux de photons ne leur parvienne. Bon, t’arrêtes un peu ? Entends-je renchérir les non-pinailleurs précités, c’est pour rigoler. Ce n’est pas de la SF, seulement une fable galactique inspirée de la mythologie grecque. OK, précisai-je à leur destination, alors c’est le genre qui ne me plait pas. De plus, comment admettre que dans une société si évoluée il ne soit pas interdit de fumer, qui plus est le cigare !, dans un vaisseau spatial, qui est avant tout un espace ( !) public. J’ajoute que la fin, comme ma critique, s’achève en queue de poisson.

    Dernier soupir : ce récit, du style « heroic fantasy », genre littéraire qui n’a pas ma faveur, soit dit en passant, pourrait passer s’il n’était pas entaché de défauts majeurs. L’incohérence de l’attitude de l’ambassadrice, signalée plus haut, fiche tout par terre. Mais c’est surtout la narration décousue qui l’empêche d’être intéressant. Le début, suivi d’un flash-back, ce n’est pas une mauvaise idée. Mais on n’arrive pas à s’accrocher à l’histoire, le ralliement de l’héroïne à la rébellion vient comme des cheveux sur la soupe, ça manque d’explications, de points sur les I. Le parcours des deux amants révolutionnaires est vu de trop haut, n’implique pas le lecteur. Je me suis ennuyé, désolé !

    Ce qui précède n’est pas une entreprise de démolition systématique comme on en voit ailleurs trop souvent. Soyez certains que si je continue à livrer mes commentaires, si je tombe sur un texte qui m’enthousiasme, je ne manquerai pas de le couvrir de fleurs. Pour le moment, mes bouquets sont en réserve…

    A. K.

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    1. Wow...!
      En plus de tout ça je ne suis pas sûr non plus qu'une tête d'Hydre soit " verte et purulente". Faudra que je vérifie...pour les étoiles, je vous l'accorde, je me suis servi du décor en carton pâte que les américains ont utilisé pour nous faire croire qu'ils étaient allé sur la lune mais le noir et blanc était un peu passé, du coup il a fallu que je trouve une astuce pour l'éclairer un peu...ça faisait tristounet sinon...
      Pour la fin, je suis triste car personne ne trouve le film dont il s'agit...( j'avoue un peu tiré par les cheveux tout de même).
      Les balles en plomb sont les seules qui résistent à la téléportation sans se déformer ni perdre de leur capacité.Hercule avait testé le sabre laser dans une précédente mission mais celui ci avait fondu à l'arrivée. Heureusement que je m'en suis souvenu!
      Ceci dit, belle critique cependant ;-)
      J'espère vous relire lors de prochains textes....
      Quant à Anne, si ça vous tente, pourquoi pas une joute en deux heures un samedi...?
      Olivier

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    2. Voilà une contre-critique qui m’emballe plus que le texte. Pour ce qui concerne les caractéristiques morphologiques de l’hydre, vous avez raison de suivre votre imagination débridée ; cette bestiole sévissait il y a fort longtemps, on n’en a pas de description précise, et certains prétendent même qu’elle n’a jamais existé. Il est permis de forcer le trait. « Verte et purulente » me paraît plus indiqué pour exprimer le dégoût qu’elle inspire que « rose et propre sur elle ».

      Ah bon ? Il y a encore des naïfs pour croire que les Yankees sont allés planter leur drapeau étoilé sur la mer de la tranquillité ? Ils n’ont même pas été fichus d’en ramener une photo en couleur, à part celle qui circule sur le ouebe où on voit nettement un paquet de Marlboro au vermillon pâlot, reposant sur le sol lunaire aux pieds de l’acteur censé incarner Neil Armstrong, dont il est permis de douter de l’authenticité. Alors, bien qu’il trace ses lignes noir sur blanc, c’est le privilège de l’écrivain, même pré-niepcien, de colorer son récit de toutes les nuances de l’arc-en-ciel ; il serait dommage de s’en priver !

      Pour la fin, sur laquelle je suis resté, je n’ai pas trouvé, et je ne crois pas être le seul. Le cigare volant en carreaux Vichy de Tintin – objectif lune ? Non, ce n’est pas un film. Je ne vois pas.

      Concernant les balles de 12-7 qui résisteraient mieux à la téléportation que les objets en plastoc, c’est peut-être le cas aujourd’hui, où des mixers, des portefeuilles, des sex-toys, en matières synthétiques, issus de l’industrie de contrefaçon asiatique, et même certain artiste belge prénommé Plastic, auraient fondu au cours de cette manœuvre risquée ; mais au 30e siècle, on peut raisonnablement supposer que la qualité des matériaux d’alors, et la maîtrise de cette technique, permettront d’envoyer à l’autre bout de la galaxie, plus vite que Chronopost, un sabre-laser en parfait état de marche.

      Pour une joute avec Anne, et d’autres auteurs, je suis partant.

      A.K.

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